La success story de l’immobilier de luxe

L’immobilier reste cher au cœur des Français qui sont 70 % à le privilégier pour leur investissement. S’il a su résister à la crise sanitaire, c’est encore plus le cas de l’immobilier de prestige qui est considéré comme un actif vivant et un marché refuge. Pour preuve, le réseau Sotheby's International Realty a réalisé près de 910 millions d’euros de ventes en 2021, soit une hausse de 43 % par rapport à l’année précédente. Un record confirmé par une étude réalisée par Belles Demeures, spécialiste de la recherche immobilière de luxe, et OpinionWay. 

immobilier de luxe

L’impressionnante croissance de l’immobilier de prestige

Le marché immobilier de luxe n’a pas souffert de la crise. Ce constat apparaît très clairement au vu de l’étude menée par OpinionWay pour Belles Demeures qui démontre une nouvelle fois que l’immobilier reste en toute circonstance une valeur refuge.

Ainsi, 83 % des porteurs de projets dans l’immobilier de prestige se déclarent confiants (contre 67 % en 2019) et les agences spécialisées dans cette niche ont enregistré en moyenne une croissance de 30 % au cours de la crise sanitaire, et ce, malgré l’absence de clients étrangers.

L’étude permet également d’apprendre que les prix dans l’immobilier de luxe restent stables (+ 1 % de croissance en un an), au contraire de l’immobilier classique qui a vu ses prix fortement augmenter. Toutefois, cette tendance pourrait changer : 41 % des interrogés déclarent être prêts à dépenser plus de 1,5 million d’euros pour acquérir un bien (ils n’étaient que 27 % en 2020). Un phénomène qui s’inscrit dans une certaine logique puisque ce marché se caractérise avant tout par une approche « coup de cœur » ainsi qu’une part d’irrationalité. 

De nouvelles tendances se dessinent

Même si l’immobilier de prestige a été épargné par la crise, il n’en reste pas moins que les professionnels ont constaté certaines évolutions dans les recherches de leurs clients, à commencer par le lieu de vie. 

En effet, le volume de recherche à Paris, qui est considérée comme la 5e ville la plus recherchée pour l’immobilier de luxe, a diminué (41 % en 2020 puis 17 % en 2021). Les acquéreurs privilégient aujourd’hui la province, plus particulièrement la côte Atlantique et le Sud. Leur recherche porte essentiellement sur une villa ou une propriété (42 %), un appartement (27 %) puis un château ou un manoir (20 %). Il est à noter que la superficie des biens de prestige a augmenté de 12 % en un an (en moyenne, des biens de plus de 120 m²) et les espaces extérieurs tiennent désormais une importance toute particulière.

Si les projets portent majoritairement sur des résidences principales, il faut également souligner l’émergence d’une nouvelle tendance : les résidences semi-principales. Les confinements et l’essor du télétravail ont en effet poussé les acquéreurs à s’installer de manière plus durable dans une résidence secondaire. Les agents immobiliers de luxe doivent ainsi répondre à une demande de plus en plus forte où l’achat d’une première résidence principale se fait sur un lieu de villégiature, intégrant des espaces de vie, mais aussi de travail et de loisirs.

L’immobilier de luxe affiche ainsi une bonne santé et sa croissance semble s’inscrire sur la durée : 64 % des interrogés de l’étude de Belles Demeures estiment que la période est propice à l’achat d’un bien de prestige (contre 38 % en 2020). 

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