
Le parc locatif des bailleurs sociaux représentait 5 302 000 logements en France au 1er janvier 2021 (soit +1,1 % par rapport à l’année précédente), dont 98 % de logements locatifs sociaux. Ce type de logement (également appelé HLM pour Habitation à loyer modéré), construit avec l’aide de l’État, est destiné aux ménages avec de faibles revenus, rencontrant des difficultés pour accéder à une résidence principale de manière classique. L’offre de logements sociaux concerne l’ensemble du territoire, même si les deux tiers du parc locatif social se trouvent dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants. L’IMSI vous présente en détail ce marché dynamique de l’immobilier.
Un logement social, ou HLM, est soumis à de strictes règles de construction, de gestion et d’attribution fixées par l’État. Il est à noter qu’une convention doit être signée entre l’Etat et le bailleur social (qui assure la construction et la gestion du bien) pour qu’un logement entre dans la catégorie de logement social.
Cette convention a de nombreux impacts puisque c’est elle qui va ensuite déclencher les différentes aides (que ce soit pour les bailleurs au niveau de la construction ou pour les locataires en matière de loyer). C’est également elle qui détermine le montant du loyer au mètre carré : plus les aides et les subventions de l’État sont importantes, plus les loyers proposés par le bailleur devront être faibles.
Il faut savoir que le bail d’un logement social engendre les mêmes obligations que celui d’un contrat classique, à savoir :
Le bail d’un logement social va toutefois différer d’un modèle classique au niveau des loyers appliqués. Ces logements sont en effet destinés aux ménages à faibles revenus, les loyers du parc social sont ainsi deux fois moins élevés (voire trois fois selon la localisation) que ceux pratiqués dans le parc privé.
Ainsi, le loyer moyen du parc social en France était de 5,99 €/m² au 1er janvier 2021 (7,02 €/m² en Île-de-France, contre 5,66 €/m² en province).
Ce montant est fixé par le conseil d’administration de l’organisme HLM et peut être révisé chaque année.
Le supplément de loyer de solidarité (SLS) La loi Engagement national pour le logement a mis en place en 2006 le versement d'un supplément de loyer (SLS). Ce dispositif oblige le locataire à payer une part de loyer supplémentaire s’il dépasse les plafonds fixés une fois rentré dans le logement social. Il doit pour cela déclarer chaque année au bailleur ses revenus. De plus, si ce dépassement venait à être trop important, il devrait alors quitter le logement. |
Il faut savoir qu’il existe plusieurs catégories de logements sociaux en fonction des prêts et des subventions accordés lors de la construction. Elles possèdent chacune leurs propres caractéristiques, notamment en matière de plafonds de revenus qui peuvent varier.
On retrouve ainsi :
Lorsque l’État, la collectivité ou un organisme HLM donne son accord à la construction de logements sociaux, plusieurs acteurs peuvent financer l’opération, à savoir :
Les financeurs d’un logement social ont alors un quota d’appartements réservés en fonction du montant de leur investissement. Ils sont d’ailleurs appelés les réservataires et peuvent proposer des candidats locataires en fonction de leur état de précarité, de leurs revenus et de leur situation familiale.
Il faut avant tout préciser que les locataires de logements sociaux ne peuvent pas signer directement un bail avec un organisme. La demande (qui est gratuite) doit en effet être faite par dossier auprès d’un professionnel du logement social. Les personnes en situation d’urgence (les victimes de violences conjugales ou encore celles hébergées en foyer d’accueil) ainsi que celles en situation de handicap sont prioritaires.
Une commission d’attribution étudie chaque dossier afin de rendre sa décision. Les délais varient selon la zone géographique ainsi qu’en fonction du nombre de demandes en cours.
Pour pouvoir accéder à un logement social, le locataire doit répondre à plusieurs critères, à commencer par le fait d’être français ou étranger avec un titre de séjour en cours de validité.
Les ressources sont le second critère principal, des plafonds sont en effet fixés et sont révisés chaque 1er janvier selon l'évolution de l'indice de référence des loyers (IRL). Ils dépendent des revenus annuels imposables (ainsi que de ceux des personnes vivant au sein du foyer) mais aussi du lieu d’habitation.
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