Qu’il soit indépendant ou salarié d’une entreprise spécialisée, le prospecteur joue un rôle clé dans le développement de l’activité immobilière. Le métier de prospecteur immobilier s’exerce notamment au sein des entreprises de promotion immobilière. Quand celles-ci veulent lancer un nouveau programme de construction, il leur faut un terrain à bâtir. C’est le prospecteur qui sera chargé de trouver et d’acheter des terrains propices. Le métier peut prendre plusieurs appellations : responsable foncier, chargé d’affaires foncières, développeur foncier.
Dans le cadre de son métier, le prospecteur immobilier est donc amené à effectuer un travail de prospection de grande envergure qui va lui permettre de trouver les terrains et autres biens immobiliers susceptibles de faire l’objet d’une vente et pour lesquels un projet nouveau de construction pourrait voir le jour. Pour cela, il doit être capable d’évaluer la valeur du bien, pour l’obtenir à un bon prix, mais aussi pour estimer la rentabilité potentielle de l’achat.
Ce professionnel peut accomplir cette mission de prospection de différentes manières :
Une fois cette phase de recherche accomplie, vient une autre étape tout aussi importante : la négociation.
En effet, il incombe au prospecteur immobilier de convaincre les propriétaires des terrains ciblés de vendre leurs biens au prix le plus juste possible, en fonction de l’état actuel du marché. Il en va de la rentabilité de l’opération. Il s’agit d’une phase qui peut durer longtemps, car il faut parfois négocier avec plusieurs propriétaires.
Pour disposer de la surface nécessaire au projet immobilier, le prospecteur immobilier doit aussi être capable parfois d’étudier la possibilité d’agrandir la surface visée en tentant de convaincre également les riverains des sites visés de céder leurs propriétés pour élargir le terrain disponible.
Grâce à sa bonne connaissance du marché immobilier local et régional, il doit être en mesure de piloter une opération foncière de bout en bout.
Pour exercer la profession de prospecteur/développeur immobilier, il faut avant tout une parfaite :
Pour évaluer les possibilités de construction dans une zone donnée, il faut :
Comme tout commercial, il doit aussi faire preuve de :
Le prospecteur immobilier ou développeur immobilier travaille dans des :
Le salaire varie entre 35 000€ brut/an pour un débutant et 50 000€ à 70 000€ brut/an pour un profil confirmé. Il est à noter que son salaire dépend notamment des commissions qu’il touche sur les affaires réalisées.
Le métier de prospecteur immobilier peut évoluer en :
Pour exercer ce métier, une formation spécialisée en immobilier est indispensable. Le métier est accessible avec un diplôme Bac +3 ou Bac +5.
Créée en 1999, l’IMSI (Institut du Management des Services Immobiliers) forme les futurs professionnels de l’immobilier, sur ses campus de Paris, Lyon et Toulouse. Allant du BTS PI au Mastère professionnel en formation initiale ou alternance.
L’IMSI répond aux besoins du secteur et prépare efficacement aux métiers variés de l’immobilier : gestion, transaction, promotion, conseil en investissement ou immobilier d’entreprise et résidentiel.
Grâce à un enseignement professionnalisant et étroitement connecté aux acteurs du marché, l’école garantit une formation en parfaite adéquation avec les attentes du terrain. Résultat : 92 % des diplômés Bac+5 trouvent un emploi en moins de 6 mois, majoritairement en CDI et sur des postes d’encadrement.
Un prospecteur immobilier est un professionnel chargé d’identifier de nouveaux biens à vendre ou à louer pour le compte d’une agence ou d’un réseau immobilier.
Non. Le prospecteur immobilier ne réalise pas de transactions et n’a donc pas besoin de carte professionnelle.
Il peut travailler en autonomie sur le terrain, mais dépend généralement d’une agence ou d’un réseau qui lui fixe une stratégie.
Elle consiste à parcourir des quartiers, repérer les biens susceptibles d’être mis sur le marché et engager la discussion avec les propriétaires.
Le porte-à-porte, les appels ciblés, le boîtage, l’analyse des ventes passées, la veille d’annonces et l’utilisation d’outils numériques.
Par la prospection terrain, les recommandations, les bases de données, la veille locale et les échanges avec les habitants d’un secteur.
GPS, CRM, cartes interactives, outils de veille, logiciels immobiliers, smartphone, feuilles de repérage et applications de secteur.
Les deux modèles existent. Certains sont salariés d’une agence, d’autres travaillent en indépendant pour des réseaux.
Dynamisme, ténacité, bonne communication, curiosité, empathie et motivation.
Oui, car de nombreuses agences forment leurs prospecteurs en interne, à condition qu’ils soient motivés et impliqués.
Oui : beaucoup de déplacements, un travail parfois répétitif, et la nécessité d’accepter les refus des propriétaires.
En développant une bonne connaissance du secteur, une approche humaine, une présence régulière et une excellente réactivité.
En se formant aux bases de l’immobilier, en intégrant une agence qui propose un accompagnement et en travaillant sa communication terrain.