Le développeur foncier est un professionnel sollicité en amont d’un projet immobilier. En tant qu’apporteur d’affaires, il recherche et acquiert des terrains à bâtir, négocie des droits à construire. Il passe au crible le projet sur les plans technique, administratif et financier, de manière à s’assurer de sa faisabilité et de sa rentabilité. Il est responsable de la réalisation des objectifs du plan de développement foncier de l’entreprise.
Véritable apporteur d’affaires, le développeur foncier, identifie des terrains ou biens à potentiel, analyse la faisabilité (technique, administrative et financière) et négocie l’acquisition ainsi que les droits à construire. Son objectif : sécuriser des opportunités rentables et contribuer au plan de développement foncier de l’entreprise.
Au quotidien : le développeur foncier combine prospection, analyse et relationnel pour constituer un pipeline d’opérations, tout en restant réactif aux opportunités et aux contraintes locales.
Pour identifier des terrains qui pourraient faire l'objet d'une ou de plusieurs constructions, et des biens immobiliers qui auraient besoin de travaux de rénovation, le développeur foncier effectue un travail de repérage et consulte les plans cadastraux des communes. Il se renseigne sur les projets d’aménagement et de développement prévus dans la zone géographique qu’il couvre.
Le développeur foncier doit développer et entretenir son réseau de contacts afin d’atteindre de nouveaux prospects. Il peut ainsi obtenir de précieuses informations lui permettant d’identifier de nouvelles opportunités d’affaires.
Il va donc à la rencontre des propriétaires d’un bien ou d’un terrain et négocie avec eux un accord de principe. Le développeur foncier réalise ensuite les premières estimations de l’opération d’achat et le coût des éventuels travaux.
Il doit ensuite présenter le projet devant un comité d’engagement et obtenir l’approbation de sa direction pour négocier le prix du bien ou du terrain. Il signe la promesse de vente et conclut la transaction avec les propriétaires. Il est également amené à négocier d’éventuels reports ou imprévus.
Pour exercer le métier de développeur foncier, il vous faut une réelle expertise en immobilier. En matière de compétences techniques, vous devrez avoir une solide connaissance des procédures d’expropriation et d’acquisition. Une excellente culture juridique est aussi nécessaire, notamment en droit de la construction, droit de l’urbanisme, droit de la propriété, etc.
Vous devrez avoir la fibre de la négociation, d’excellentes qualités commerciales et une parfaite connaissance du marché immobilier régional et de la fiscalité immobilière.
L’autonomie et la mobilité sont des qualités qui font toute la différence, car un développeur foncier est amené à prospecter, à visiter les terrains et à travailler avec les acteurs locaux.
Vous devrez être doté, avant tout, d’un bon sens du relationnel. Il vous faudra être à l’écoute de vos clients et être capable d’entretenir votre réseau de contacts.
Le métier de développeur foncier demande aussi de l’organisation et de la réactivité pour savoir saisir les opportunités qui se présenteront à vous.
En résumé :
Le poste est fortement lié à une zone géographique, impliquant un travail de terrain et une relation régulière avec les collectivités et acteurs locaux.
Le salaire d’un développeur foncier dépend grandement de ses performances, puisqu’une partie de sa rémunération est variable. Son niveau d’expérience et la taille de la société qui l’emploie sont aussi des facteurs à prendre en considération.
Un jeune diplômé peut toucher une rémunération allant de 25 000 € à 35 000 € bruts par an, tandis que le salaire d’un jeune cadre oscille entre 35 000 € et 50 000 € bruts par an. Un cadre expérimenté peut, pour sa part, prétendre à un salaire compris entre 50 000 € et 65 000 € bruts par an.
Les rémunérations peuvent facilement dépasser les 100 000 € bruts annuels pour les professionnels aguerris, grâce aux commissions.
Pour exercer le métier de développeur foncier, il est recommandé d’avoir un diplôme de niveau Bac+5. Une spécialisation dans l’immobilier avec des enseignements en droit et commerce est particulièrement appréciée des employeurs.
Il vous faut donc une formation polyvalente et reconnue qui vous permettra d'entamer votre carrière dans les meilleures conditions. C’est dans cette optique que l’IMSI vous propose le Mastère Pro Management des Services Immobiliers.
Un cursus qui vous permettra d’acquérir toutes les compétences nécessaires au métier de développeur foncier.
Les étudiants titulaires d’un Bac peuvent rejoindre un premier cursus professionnalisant leur permettant d'acquérir les fondamentaux de l’immobilier.
Les étudiants ayant validés un Bac +2 peuvent intégrer une formation leur permettant d’approfondir leurs compétences et de se spécialiser.
Fondée en 1999, l'IMSI (Institut du Management des Services Immobiliers), forme aux métiers de l'immobilier à Paris, Lyon et Toulouse via des formations allant du BTS immobilier (Bac +2) au Mastère professionnel (Bac +5). Grâce à une pédagogie professionnalisante, des intervenants issus du secteur immobilier, l’école accompagne les étudiants dans l’acquisition des compétences techniques et opérationnelles indispensables pour se spécialisé.
Les formations de l'IMSI sont reconnues par l’État et étroitement ancrées dans les besoins du marché. Grâce à son réseau d’entreprises partenaires et à sa pédagogie basée sur l’expérience, l’école permet à ses étudiants d’acquérir une expertise concrète et une employabilité immédiate dans tous les secteurs de l’immobilier : gestion d’actifs, développement, administration de biens ou investissement.
Identifier et sécuriser des terrains/opportunités, vérifier faisabilité et rentabilité, puis négocier l’acquisition et les droits à construire.
Oui : une culture juridique solide est nécessaire (urbanisme, construction, propriété, procédures d’acquisition/expropriation).
Le développeur foncier travaille sur des opérations de terrain à bâtir et la faisabilité globale d’un projet, tandis que la prospection immobilière vise plus souvent la recherche de biens/mandats (vente/location) selon le contexte.
Oui : développer et entretenir un réseau aide à obtenir des informations précieuses et à détecter des opportunités.
Oui : repérage, visites de terrains et échanges avec les acteurs locaux nécessitent mobilité et présence terrain.
Oui, en visant une formation professionnalisante (idéalement Bac+5) et en construisant progressivement une expertise immobilière, juridique et commerciale. L'IMSI propose des formations allant du BTS Professions immobilières au Mastère Pro Management des Services Immobiliers à Paris, Lyon et Toulouse.