
Depuis quelques années, l’immobilier a retrouvé sa place parmi les principaux secteurs employeurs en France. Le marché est en pleine évolution et recrute en conséquence dans toutes les filières du secteur. Métier lié au contrôle et à l’analyse des biens mis en vente ou en location, la demande est forte pour ce profil, d’autant plus que le diagnostic est une étape incontournable dans les transactions immobilières. Souhaitez-vous savoir en quoi consiste le métier de diagnostiqueur immobilier ? Missions, compétences, formation, rémunération… voici tout ce qu’il faut retenir.
Le métier de diagnostiqueur immobilier consiste à effectuer un contrôle sur les biens, à scruter tous les recoins, avant toute transaction (vente, location ou réalisation des travaux), le but étant de prévenir de potentiels accidents (personnes, biens), mais aussi de protéger l’environnement. Le métier est relativement nouveau, mais exige une forte spécialisation pour être en phase avec la réglementation en vigueur dans l’immobilier.
Le diagnostiqueur immobilier réalise plusieurs types de diagnostics qui peuvent porter sur :
Tous ces diagnostics font l’objet de la rédaction d’un rapport détaillé dans lequel le diagnostiqueur immobilier propose des solutions aux problèmes identifiés.
Évoluant le plus souvent seul, le diagnostiqueur immobilier entretient une relation étroite avec les professionnels du bâtiment, de la construction et de l’immobilier. La profession a connu une véritable mutation grâce aux progrès techniques réalisés ces dernières années et son exercice requiert les qualités et compétences suivantes :
Le métier de diagnostiqueur immobilier impose de travailler avec beaucoup de prudence et de faire montre d’une totale impartialité dans le cadre de son activité professionnelle.
Le diagnostiqueur est en général indépendant, en conséquence il n’a pas de salaire, mais des honoraires qu’il perçoit en contrepartie de ses prestations. Toutefois, il peut être salarié dans un cabinet, et dans ce cas, le salaire du diagnostiqueur immobilier se trouvera entre 1 700 et 2 000 € brut, en début de carrière. Ce montant peut atteindre les 3 000 € mensuels avec de l’expérience (source : Studyrama). Un intéressement, une voiture de fonction et un téléphone peuvent être inclus dans le contrat.
En matière d’évolution de carrière, il peut occuper plus tard des postes à responsabilités dans un cabinet d’expertise ou une agence immobilière, voire une fonction de conseiller pour une grande entreprise de construction.
La fonction est accessible aux personnes en possession de certifications spécifiques (amiante, plomb, termites, performance énergétique, gaz, électricité…) délivrées par le Comité français d’accréditations (Cofrac). Elles sont payantes et renouvelables tous les 5 ans.
L’obtention de ces certifications nécessite de solides connaissances techniques, qui s’obtiennent en suivant des formations spécifiques. Il peut être recommandé de les faire précéder d’un cursus de type bac+2 dans le bâtiment, l’hygiène et la sécurité ou encore les professions immobilières.
L’IMSI, Institut du Management des Services Immobiliers, propose différents niveaux d’études qui forment à tous les métiers de l’immobilier. Son BTS Professions Immobilières est disponible à Paris et Lyon, avec un contenu pédagogique composé d’enseignements généraux et de matières professionnelles. Les compétences visées ont trait à la gestion de copropriété, la négociation immobilière, la comptabilité des activités immobilières, mais également à la maîtrise des fondements du diagnostic immobilier.
La formation est ouverte à tous les titulaires du bac, sans exception. Elle dure deux ans et accorde une grande importance à la pratique pour faciliter l’insertion professionnelle une fois le diplôme obtenu.